Welcome, baby boy ϟ Kyle

 « Madame, je suis désolé, mais la vitesse permise ici est de quinze miles à l’heure, et vous alliez à trente… » Voilà la partie de mon boulot que j’aimais probablement le moins; donner des contraventions pour ceux qui enfreignaient le code de la route. Je savais bien que ça faisait partie intégrante de mon boulot, que je ne pouvais pas vraiment m’en échapper, mais il n’en demeurait pas moins que ça ne me faisait pas plaisir non plus. Évidemment, je n’en plaignais pas, parce que je m’estimais encore et toujours heureux d’avoir pu faire, au final, quelque chose de bien, même si mes plans pour ma vie n’avaient clairement pas fonctionné comme il se le devait à la base. Par conséquent, je me contentais de simplement faire ce genre de patrouille, rédiger les contraventions en espérant que tout se passe bien, et voilà. De ce fait, après avoir expliqué à la dame la raison de son arrestation, je pris son permis de conduire, comme il se le devait, et je retournai à ma moto dans le but de rédiger le constat d’arrêt. Cependant, alors que j’étais en train de commencer à le taper, j’eus un appel sur mon téléphone. Rapidement, je regardai, comme j’avais l’habitude de faire même si je ne répondais pas quand j’étais en service, sauf que lorsque je vis qu’il s’agissait de ma femme qui pouvait accoucher à tout moment, je ne pus faire autrement que de lui répondre. Mes supérieurs savaient déjà que je pourrais avoir cet appel à tout moment, alors je me doutais bien que personne ne m’en blâmerait, même si ce n’était pas pour une urgence. Sauf que là, c’était pour une urgence, l’urgence avec un grand U que nous attendions tous les deux. Sitôt, je lui dis:  « J’arrive tout de suite. » me rappelant seulement une fois que j’eus raccroché que j’avais toujours ce constat à écrire. Au bout du compte, je montai sur la moto, la mis en marche en mentionnant dans mon émetteur que je quittais mon poste pour raison familiale, et je passai devant la dame qui attendait dans son véhicule. Je m’arrêtai, le temps de lui remettre son permis et lui dire:  « C’est votre jour de chance, je ne vous fais qu’un avertissement aujourd’hui. Bonne journée. » Je ne saurais même pas dire quelle fut sa réaction, puisque sitôt, je pris la route direction notre demeure. Garant maladroitement ma moto dans l’allée, j’entrai en trombe dans la maison, appelant tout de suite ma femme en lâchant un:  « Marley !? » auquel elle répondit sans plus attendre, lâchant même un cri qui me donna limite l’impression qu’elle était en train de mettre notre fils au monde dans l’immédiat, à l’étage. Évidemment, j’espérais que ce ne soit pas le cas, parce que pour ça, j’étais démuni, complètement. Heureusement, ce n’était pas ça, alors sitôt, je lui dis:  « Je suis là… », n’attendant pas plus longtemps pour l’aider à se rendre dans la voiture. Avant de la rejoindre, j’attrapai non seulement le sac que nous avions préparé pour la maternité, mais aussi les clés de la voiture. Pas la peine de me changer de mon uniforme, je n’avais pas le temps pour ça. Le plus vite possible, maudissant le fait que je n’avais pas un véhicule de service avec sirène et gyrophares, je nous conduis à l’hôpital, arrivant quelques minutes après. Ensuite, ce fut le même manège; j’aidai Marley à descendre de la voiture, l’accompagnant jusqu’à l’entrée. Patiemment, je voulus attendre que la dame réagisse, quitte à nous manifester de façon simple et polie, mais mon épouse fut beaucoup plus vive que moi, ce qui me laissa plutôt surpris, parce que généralement, c’était moi, l’impulsif qui pouvait hurler sur les gens quand quelque chose n’allait pas. Décidément, elle devait vraiment avoir mal. Mais au final, cela eut l’effet escompté, puisque quelques instants après, Marley fut prise en charge par des infirmières qui l’emmenèrent dans une chambre, la changèrent, avant de nous laisser seul à seule. Ne sachant que dire, que faire dans cette situation, je ne sus faire mieux que de dire, bêtement:  « J’crois que tu l’as traumatisée à vie, la dame. » Un rire s’échappa de ma gorge à ce moment précis, signifiant à quel point j’étais nerveux, nerveux et surtout peu fier de ma réaction. Mais la vérité était que j’étais vraiment en panique, et bien sûr, cela ne me faisait pas plaisir. Cette fois-ci, j’étais là pour Marley, et je le serais jusqu’au bout, sauf que clairement, j’aurais voulu bien faire mieux que de rester planté là comme un con qui ne sait pas quoi faire.

Paniqué, incapable de penser correctement, j’étais persuadé que ma remarque impertinente me vaudrait une claque ou je-ne-sais-quoi de la part de Marley. Finalement, elle ne fit rien d’autre que me répondre, qui plus est avec un sourire qui sitôt, eut pour effet de me rassurer. Pour être honnête, je ne savais pas comment elle faisait pour garder une certaine composition. Était-ce parce qu’elle était déjà passée par là précédemment, ce qui n’était pas mon cas ? Même si cela semblait être l’explication la plus plausible, je choisis de ne pas trop y songer, parce que si j’étais absent à la naissance d’Amy, c’était ma faute et ma faute seulement. Chaque jour, je m’en voulais d’avoir manqué sa première année de vie et bien sûr, je n’avais pas l’intention de répéter cette erreur avec notre fils. Je serais présent autant qu’il le fallait, j’allais changer autant de couches que nécessaire. Évidemment, cela ne changerait en rien ce que j’avais fait précédemment, mais il était sûr et certain que je ne ferais pas la même erreur une seconde fois. Bien sûr, cela ne me permettait pas nécessairement d’être le plus compétent en matière d’accouchement, mais heureusement pour moi, la péridurale sembla calmer Marley, si bien que l’attente sembla un peu plus soutenable. J’eus moins de mal à m’asseoir à côté de ma femme, la laisser prendre ma main tandis que j’entrelaçais nos doigts, posant de temps à autre un baiser sur sa main en signe d’encouragement, me permettant de repousser de temps à autre quelques mèches de ses cheveux blonds de son visage. Puis, au bout d’un moment, une équipe médicale entra, signifiant que c’était le moment de l’accouchement. Sitôt, mon coeur se mit à battre un peu plus fort, mais tant bien que mal, je ne le montrai pas, gardant la main de Marley dans la mienne et choisissant de rester à ses côtés. Impuissant, je la regardai alors pousser de toutes ses forces, bien décidé à ne pas ne serait-ce que grimacer un peu parce qu’elle serrait fort ma main. C’était très certainement une douleur minime comparativement à ce qu’elle endurait en ce moment, alors me plaindre serait plus que déplacé, ça je pouvais m’en douter. Puis, au bout d’un moment, le médecin annonça qu’il voyait la tête. Sitôt, un sourire un peu idiot apparut sur mes lèvres, parce que je me disais que c’était bon signe. Comme pour le confirmer, je regardai Marley qui, de son côté, semblait épuisée. Je jugeai que c’était le moment de lui dire:  « Allez mon ange… Tu y es presque… » Quelques poussées de plus et finalement, le cri d’un bébé se fit entendre tandis que le médecin soulevait légèrement notre fils, comme pour nous montrer qu’il était bien en vie, et visiblement déjà en pleine forme. Alors que je ne savais pas du tout comment je réagirais à ce moment précis, je ne pus m’empêcher de trouver ce moment si magnifique que soudainement, j’eus les larmes aux yeux, et ce fut avec une voix brisée que je dis à mon épouse:  « Tu as été parfaite, il est parfait… » avant de l’embrasser sur le front et caresser tendrement ses cheveux une nouvelle fois.

Trop concentré sur ce qui se passait avec Marley et l’arrivée du bébé, émerveillé et ému par le moment, je ne compris pas tout de suite la sage-femme qui me demanda si je voulais couper le cordon. Il me fallut quelques instants pour d’abord saisir que c’était à moi qu’elle s’adressait, puis ensuite la portée de ce qu’elle me disait. Au début, l’éventualité m’effraya quelque peu, mais parce que je savais que c’était un moment spécial, unique, qui n’allait probablement jamais se reproduire - sauf si Marley et moi avions d’autres enfants mais clairement, ce ne sera pas de si tôt avec un nouveau-né dans la maison - je décidai d’accepter d’un hochement de tête. Je fus alors obligé de lâcher la main de Marley pour m’approcher, prendre le ciseau approprié qu’on me tendit. Inutile de mentionner que je fus plus qu’heureux qu’on me dise où couper exactement et en toute délicatesse, je le fis, bien content de ne pas avoir fait de désastre. Sitôt, je remis l’instrument aux médecins, comme si je craignais de faire un dégât avec celui-ci, puis je m’approchai de Marley qui tenait à présent notre fils dans ses bras. Si je n’avais que les larmes aux yeux avant cela, à ce moment précis, je sentis mes larmes couler sur mes joues, en silence, ces larmes de joie que je n’avais même pas honte de verser tant ce moment était spécial. Ce petit garçon, notre fils, était tout simplement parfait. Il était en pleine santé, il semblait tout simplement magnifique. Que pouvions demander de mieux ? Je ne voyais pas en quoi ce moment pourrait être plus précieux qu’en cet instant précis. Perdu dans la contemplation de ma femme et mon fils, je ne fus pas assez rapide pour capter la réponse qui vint par la suite, mais ce ne fut pas la fin du monde, puisque Marley s’affaira à répondre, et elle le fit plus que convenablement, donnant au médecin le prénom que nous avions choisi pour notre enfant. Et là, maintenant qu’on voyait son petit minois, Cory me semblait être le prénom parfait pour lui. Enfin, je ne savais pas si ce genre de chose existait, un prénom pas approprié pour un nouveau-né, mais disons que pour le moment, je pensais que c’était parfait. Et puis, sans m’expliquer pourquoi, je ressentis une certaine fierté par rapport au fait que Marley avait pris le temps de mentionner le second prénom de Cory, qui était celui de mon frère, que j’étais plus qu’heureux qu’il porte. Puis, comme si ce moment devait prendre fin, le médecin nous demanda à avoir Cory, histoire de pouvoir faire quelques tests. Je comprenais que ceux-ci étaient pour son bien, mais malgré tout, je fus embêté de voir que non seulement, on nous l’enlevait rapidement. Pendant tout le temps où le médecin fut dans notre chambre, je le fixai, comme si je voulais être sûr et certain qu’il ne lui fasse pas de mal ou quoi que ce soit. Moi ? Papa poule ? Oui, c’était possible, mais je l’assumais parfaitement. Ce fut seulement une fois qu’il fut hors de notre champ de vision que je revins vers Marley, décidant de prendre place à ses côtés. Puisqu’elle n’était plus en train de pousser, je crus que je pouvais me permettre de passer un bras autour de ses épaules, puis l’embrasser une nouvelle fois, sur les lèvres toutefois, avant de lui demander:  « Ça va ? », me disant que c’était là la meilleure question à lui poser. Évidemment, j’aurais voulu aussi lui demander si je pourrais prendre Cory dans mes bras un peu plus tard, mais ça, je n’osais pas le faire. Je me disais que c’était à elle à le prendre en premier, plus longuement. Et puis, je me disais que j’aurais bien droit de l’avoir à un moment ou un autre, je supposais que je devais juste faire preuve d’un peu de patience.

Cela ne fut pas vraiment une surprise pour moi d’entendre Marley me dire qu’elle était fatiguée. Plus encore, je ne pouvais pas vraiment la contredire ou un truc du genre, parce que c’était tout à fait normal, à mon avis. Franchement, si ça avait été moi sur ce lit d’accouchement, je serais probablement en train de dormir. Enfin, je disais cela, mais qu’est-ce que j’en savais ? Je ne pouvais pas comprendre ce qu’elle vivait, sauf la joie qu’elle devait ressentir en ce moment, parce que je ressentais évidemment la même. Ce moment était magique, jamais personne ne pourrait nous l’enlever. Enfin, le médecin le gâcha quelque peu en emmenant Cory pour quelques examens, mais bon, ça, c’était normal, je le supposais, alors je n’en fis pas grand-chose, gardant mon attention en direction de Marley tout en lui répondant:  « Ça va… » avec un petit sourire, jugeant que ce n’était pas nécessaire d’en ajouter davantage. De toute façon, je ne trouverais pas les mots pour décrire ce que je ressentais. Et puis, il ne fallut, au final, pas beaucoup de temps pour que le médecin revienne avec notre fils désormais habillé. Bien sûr, j’aurais voulu rester avec Marley et notre petit garçon, mais il nous fallut nous déplacer pour aller dans la chambre assignée à ma femme à la maternité. Je ne passai pas de commentaire, parce que je savais que ce serait pour le mieux et que là, il était vrai que nous serions que tous les trois. Une fois dans la chambre, ce ne fut pas sur une chaise à côté du lit qu’occupait Marley que je pris place, mais carrément sur le lit, sur le rebord plus précisément, histoire de ne pas envahir mon épouse et notre fils, quand même, mais en étant quand même le plus près possible. Mon bras autour des épaules de Marley, j’admirai encore une fois le joli minois de notre petit mec, plus serein, et surtout plus propre que précédemment. Définitivement, c’était le plus adorable des petits garçons, aussi beau que sa mère, j’avais tendance à dire, même si la principale concernée dit plutôt qu’il me ressemblait. Puisque je n’y connaissais rien, je me contentai de bien prendre le commentaire et lui répondre par un petit sourire amusé. Je ne l’avais jamais totalement admis à voix haute, mais depuis que nous savions que nous allions avoir un fils, j’espérais avoir un petit garçon qui me ressemblerait, à qui je pourrais apprendre à jouer au football, faire des courses de voitures et plein de choses comme ça. Non pas que je n’aimais pas passer du temps avec Amy, mais je savais que ce serait une autre expérience que j’étais impatient de connaître. Et là, je devais admettre que c’était bon signe. Puis, tout fut encore mieux, encore plus parfait au moment où ma belle blonde me proposa de le prendre, comme si plus tôt, elle avait lu dans mes pensées. Je la regardai d’abord avec des yeux écarquillés, mais remplis de bonheur. Je hochai la tête pour confirmer que oui, je voulais le prendre et j’inspirai profondément parce que je me rendis compte que j’étais nerveux. Après tout, c’était la première fois que je prenais un bébé aussi petit dans mes bras et pour sûr, je ne voulais pas lui faire mal. En toute délicatesse, j’approchai donc mes mains des bras de Marley, m’assurant de soutenir convenablement sa tête. Ça au moins, c’était une base que je savais. Puis, doucement, je l’approchai contre moi, le serrant dans mes bras - mais pas trop - tout en faisant en sorte que Marley puisse le voir aussi. Et là, quand je compris que je l’avais dans mes bras, qu’il semblait être bien, que je tenais mon fils contre moi… Là, je ne sus pas me retenir. Les larmes se mirent à couler sur mes joues tandis que j’admirais encore une fois le visage de notre enfant, lui disant d’une voix brisée par l’émotion:  « Salut petit bonhomme… » en sachant très bien que je ne pouvais en dire plus plus. Je me contentai alors de regarder Marley pendant un instant, puis de me pencher sur son visage pour l’embrasser tendrement, en faisant évidemment attention de ne pas embêter Cory qui dormait à présent dans mes bras, me semblait-il.

J’aurais pu passer de longues minutes, des heures, des journées entières avec mon fils dans les bras, à regarder son joli minois, endormi ou pas, avec Marley à mes côtés. Évidemment, je savais bien qu’à un moment ou un autre, la réalité allait finir par nous rattraper, nous allions devoir composer avec les joies et désagréments d’être de nouveaux parents d’un petit bout qui ne dormirait peut-être pas tout le temps la nuit, à qui nous devrions changer les couches et autres, mais en ce moment, cela avait peu d’importance. L’important était que j’étais heureux, que Marley l’était également et qu’éventuellement, Amy fasse la connaissance de son petit frère. Pour le moment, je n’avais pas vraiment songé à l’appeler pour le lui annoncer, me disant que je le ferais un peu plus tard, mais au bout du compte, mon épouse fut plus rapide que moi, me demandant au bout d’un moment de lui donner son téléphone, très certainement pour annoncer la bonne nouvelle. Enfin, si elle voulait que regarder ses messages, c’était libre à elle, je n’allais pas l’en empêcher. Pour sûr, j’allais le lui donner, mais tout de suite après lui avoir dit:  « Bien sûr, mon coeur. », je me rendis compte qu’une chose bien simple pouvait paraître soudainement très délicate, raison étant que Cory était toujours dans mes bras. Craignant de faire une fausse manoeuvre qui pourrait le réveiller, je décidai de le remettre à Marley pendant un instant, le temps que je trouve son portable. Une fois que ce fut fait, je le lui remis, l’échangeant pour Cory afin qu’elle ait les mains libres pour échanger des messages et passer autant d’appels qu’elle le souhaitait. Au final, elle n’en fit qu’un seul qui ne m’étonna pas, c’est-à-dire qu’elle appela Amy qui, selon ce que je pus vaguement entendre, était plus qu’excitée à l’idée d’avoir un petit frère. Même si je ne compris pas tout ce qui se dit, je ne pus m’empêcher d’avoir un large sourire, sourire qui fut encore plus évident au moment où je compris que Marley venait de donner la permission à Amy de venir nous payer une visite, ce qui était parfaitement normal. Pendant le temps où nous attendîmes la venue de notre fille, nous eûmes le temps de nourrir Cory pour la première fois, même changer sa couche - ce que je fis avec l’aide d’une infirmière, bien sûr pour ne pas lui faire de mal alors que le cordon venait tout juste d’être coupé. Quand elle arriva, ce fut avec un grand enthousiasme qu’elle fit la connaissance de son frère, toujours dans mes bras à ce moment. Amusé par son premier commentaire, je ne pouvais pas vraiment la contredire, parce qu’il était vrai que Cory était tout petit, frêle et fragile. Enfin, il était en bonne santé, mais il fallait y faire attention, quand même. C’est pourquoi après avoir silencieusement consulté Marley, après que j'eus demandé à Amy si elle voulait le prendre à son tour, je préférai lui demander de s’asseoir sur la chaise non loin, avant de finalement déposer Cory dans ses bras. Évidemment, voir la petite fascinée par son frère pas plus gros que ses poupées préférées était plus que magnifique, mais il dut prendre fin à un moment. En effet, la soirée avança, et les visites furent terminées. Au début, Amy ne fut pas bien heureuse à l’idée de quitter sa mère pour aller à la maison, mais je tentai de la rassurer en l’embrassant sur la joue et en disant:  « Maman a besoin de dormir, mais on reviendra la voir demain, c'est promis ! » Heureusement, cela sembla convaincre Amy, qui salua une dernière fois Cory, puis sa maman, ce que je fis également par la suite en embrassant mon fils sur la tête, puis ma femme sur les lèvres. Ma main tenant celle de ma fille, je quittai la chambre avec elle, déjà impatient de revenir le lendemain pour passer la journée avec ma petite famille, mon plus grand bonheur, en oubliant évidemment pas d’apporter fleurs et jolis cadeau pour Marley, puisque pour sûr, elle les aurait bien mérités.